Les Sites Incontournables


Ubud 
Dans la découverte de l’île de Bali il faut réserver une place de choix au village d'Ubud, connu grâce au charme de son paysage et de ses vallons verdoyants qui, à la fin du XIXe siècle, séduisirent si profondément le peintre belge Walter Spies, qu'il s'y installa. 
  • Les peintres et les sculpteurs locaux se sont lancés dans le domaine profane (certaines œuvres font songer au Douanier Rousseau), sans pour autant abandonner les sujets mythologiques ou religieux, ni les règles fixées par la tradition.
  • A Ubud, il faut visiter les galeries, entrer dans les ateliers d'artistes et s'attarder au musée (le Puri Lukisan). Ce Musée contient une riche collection de peintures et de sculptures balinaises, mais autour d’Ubud, les villages sont, eux aussi, réputés pour leurs ateliers de peinture et leur artisanat.
  • Prenez également le temps de flâner dans le village. Il est charmant avec son marché, ses temples et ses maisons dispersées dans la verdure, puis partez à la découverte des environs et des rizières.
  • Enfin, n'oubliez pas le Café Lotus, un endroit incontournable à Ubud. Situé dans la rue principale, la terrasse de ce café permet d'admirer les milliers de lotus du bassin du temple royal.

Seul village de l'intérieur doté d'un équipement hôtelier digne de ce nom, Ubud est un lieu de villégiature idéal pour ceux qui recherchent un peu d'authenticité dans le calme et la sérénité.

Sur la route d'Ubud :

Sur la route qui mène des lacs volcaniques à la ville d'Ubud, la capitale culturelle de l'île, difficile de se lasser de cette succession de rizières en terrasses aux verts éblouissants. Autres plantations exotiques à découvrir sur l'île: le café, le clou de girofle, la vanille ou le cacao. Laissez-vous enivrer par la délicate odeur des clous de girofle qui sèchent le long des routes.

Rizières à Ubud

Le marché d'Ubud :

Une fois à Ubud, étape incontournable, cap sur le marché pour une découverte des fruits et légumes utilisés dans la cuisine locale, mais aussi de l'artisanat balinais. N'oubliez pas de marchander, c'est ici une tradition! A découvrir au marché et dans les boutiques du village: la vannerie, le travail du bois, du bambou, les batiks (étoffes imprimées), les peintures, les sculptures.

 


Le palais :

En plein centre d’Ubud se trouve le Palais d’Ubud qui, même s’il est encore habité par des membres de la famille royale, est ouvert aux visiteurs.

Vous y trouverez un jardin luxuriant sur lequel s’ouvrent largement différentes salles d’apparat, un type d’architecture qui laisse entrevoir un mode de vie où l’intérieur et l’extérieur ne sont pas différenciés. L’ameublement à l’occidentale de ces pièces-terrasses contraste avec les murs de pierres sculptés datant pour la plupart des années 20 (le palais a été reconstruit après le tremblement de terre de 1917).

Admirer la finesse de la statuaire, l’ornement des portes, la décoration des plafonds ne vous prendra qu’une dizaine de minutes, mais vous pourrez prolonger l’expérience en faisant « une donation » (50 000 Rp) à l’un des gardes qui entrouvrira alors pour vous l’une des portes où l’on peut lire ‘famille royale et invités seulement’.

Mini havre de paix et de fraicheur à l’intérieur de la ville surchauffée, on y entend à peine les pas des occupants sans jamais les croiser.

Si l’endroit vous a plu, vous pourrez y revenir à la nuit tombée (19h30) assister à un spectacle de danse (legong le lundi, ballet de Ramayana le mardi, legong et barong le mercredi, transe legong et danse du paradis le jeudi, barong le vendredi, à nouveau legong le samedi et legong du Mahabrata le dimanche) pour environ 80 000 Rp.



A voir aussi ...

Le Lotus Café :

A Ubud, n'oubliez pas le Café Lotus, un endroit incontournable situé dans la rue principale. La terrasse de ce café permet d'admirer les milliers de lotus du bassin du temple royal.


L’AGE DU VERRE AU RENDEZ-VOUS DOUX

A deux pas du palais, face au marché d’Ubud, Rendez Vous Doux, café-restaurant-librairie, a récemment ouvert son espace pour le lancement d’un livre. « The Glass Age », L’Age du Verre, est un ouvrage visuellement puissant qui retrace l’histoire de quatre artistes du verre qui créent une exceptionnelle collection d’objets d’art. Les œuvres sont d’autant plus étonnantes qu’elles intègrent des éléments très anciens de la préhistoire de l’Indonésie, il y a plus de 400 000 ans, avec la découverte de l’Homme de Java. Thierry, un ancien imprimeur parisien et sa femme Ade, qui gère les lieux, sait que sa clientèle a l’esprit curieux et s’intéresse à «  tous les aspects de la vie à Bali. » Le café offre notamment la diffusion permanente d’un documentaire filmé par l’anthropologue Miguel Covarrubias à Bali en 1930. « Rien n’a changé, mais l’ile atteint maintenant ses limites », dit Thierry, conscient des défis engendrés par le tourisme.



Un œil sur l’écran et l’autre sur les livres, les visiteurs ici sont autant des touristes que des expatriés : un lieu de rencontre autour d’une bonne carte, avec des rayonnages emplis d’ouvrages dans toutes les langues, et aussi une section réservée aux enfants. Ah ! Vous cherchiez « Sang et Volupté », le best seller (épuisé) de Vicky Baum ? Il est disponible ici, en français, avec une superbe couverture peinte à la main. Des arts, des livres, des plats savoureux, un film, des amis, le tout en plein cœur d’Ubud : que demander de plus ?

RENDEZ-VOUS DOUX : Jalan Raya Ubud Tél. 0(361) 747 0163

KUTA

Kuta est une ville sur la côte sud-est de Bali, et un spot de surf mythique (en pratique plusieurs spots de surf). Cette destination hyper touristique depuis les années 60 (un des 3 K des hippies : Kuta, katmandou et Kaboul) a clairement souffert de son succès énorme, puisque l'on a vu une multiplication des édifices de tourisme, un afflux grandissant de vendeurs, et finalement une occidentalisation hégémonique de cette magnifique destination. 

Par ailleurs, la renommée, et la facilité d'accès de cette destination a permis la "démocratisation" touristique de la visite de cette ville, drainant ainsi de plus en plus de touristes irrespectueux et à l'afflux des divertissements d'une société de consommation (drogues, prostitution, babioles touristiques occidentalisées). Cet afflux de touristes non ouverts à la culture, à la beauté et au respect à eu un certain nombre de conséquences fâcheuses. Ainsi, on a vu la prolifération de vendeurs de drogues, de commerçants peu scrupuleux (à ce sujet il est bon de se rappeler que l'achat, la possession et la consommation de drogues sont formellement prohibées et peuvent vous mener-particulièrement à Kuta où les arnaques sont fréquentes- à une peine de prison à vie. En effet les vendeurs de rue vous vendent aux policiers sitôt la transaction effectuée,récupérant ainsi leur marchandise. Une vie à moisir dans une prison balinaise, même si c'est à Kuta, ce n'est pas forcement le genre de vacances dont on rêve...) et de prostituées pour répondre aux attentes de cette clientèle. 

On a également vu une détérioration des ressources naturelles. Et enfin, pour une des îles du monde les plus connues pour son accueil chaleureux, Kuta est une ville ou en réponse à des touristes irrespectueux, il est plus difficile de trouver un accueil qui soit véritablement chaleureux, et dénué d'arrières pensées. Enfin, il faut émettre un avis particulier vis à vis de certains australiens qui viennent en vacance toute l'année pour surfer, et se comportent parfois comme des fascistes, entre feux de camps, bagarres, orgies de bières, manque de respect vis à vis de la population, et manque d'ouverture vis à vis des autres nations -hors états unis-.
Cependant, en gardant en mémoire ces mises en garde, et surtout en sortant un peu de la ville pour visiter le reste de bali (en bemo, ou en location de motos), Kuta reste une destination splendide et une occasion de surfer dans des conditions parfaites.
Bemo de Bali ou le Taxi Collectif ...
Kuta reste quand même un excellent point central pour faire de nombreuses visites comme par exemple le temple d’Uluwatu ou de Tanah.
Malheureusement en 2002 et en 2005, la ville de Kuta a connu de terribles attentats visant des touristes occidentaux perpétrés par des terroristes islamistes venus de l’île voisine. Cela a fortement impacté le tourisme puisque certains des hôtels, restaurants ou centres commerciaux ont dû fermer leurs portes.
Cependant cela n’a pas duré longtemps puisque des 2006 les nombreux touristes ont recommencé à affluer. Et oui il est impossible d’échapper au charme de Bali quoiqu’il s’y soit passé.

SIDEMEN
Sidemen se situe à environ 50 km au nord de Denpasar. Il faut traverser Klungkung et emprunter des petites routes de campagnes pour arriver dans ce village. On atteint alors ce petit village. La vue est vraiment splendide, si on aime les rizières en terrasses et les volcans, évidemment.



AMED


Situé à l'Est de Bali, au cœur d'une des régions les plus pauvres de l'île, Amed est un agréable village de pêcheurs, célèbre pour sa longue plage de sable noir au bout de laquelle se dresse l'imposant volcan Agung. Ne cherchez pas ici les paysages de vertes rizières propres au cœur de Bali, l'endroit ne reçoit que peu de pluie au cours de l'année et la végétation est donc très austère. Les communautés vivant dans cette région aride trouvent leur subsistance dans la pêche mais également dans la production de sel. Ainsi, vous observerez aisément les balinais au travail le long du littoral, occupés à récolter le sel que le soleil brûlant et la brise marine permettent d'extraire par évaporation de l'eau de mer. Le long de cette vaste étendue de sable noir, on trouve également des spots de snorkeling parmi les meilleurs de l'île. A faire : Louer palmes, masque et tuba pour aller admirer les fosses sous-marine qui regorgent de poissons et de coraux multicolores.



SANUR

A Bali les habitants ne regardent pas vers le large car l’océan, pour les balinais est un danger. Certes, au large de la barrière de corail qui protège le rivage, les requins attendent leurs proies et des espèces géantes sillonnent les fonds. De même les eaux poissonneuses et chaudes du lagon regorgent d’araignées venimeuses, de poulpes, d’oursins géants aux piquants venimeux et de bêtes étranges qui réservent parfois de cuisantes surprises aux baigneurs imprudents. Les Balinais ne s'y aventurent qu'à l'aube, à marée basse pour attraper des poissons tropicaux dans les flaques et ramasser des coraux pour les sculpter.  

Située sur la côte sud-est de Bali, la ville de Sanur a toujours accueilli, depuis le 19ème siècle, des occidentaux de passage à Bali. Aujourd’hui, elle est particulièrement appréciée par les familles avec enfants. C'est une ville plutôt tranquille et résidentielle, notamment à proximité des plages, sauf en sa partie ouest qui est un peu perturbée par un trafic routier important. Les plages de sable blanc de SanurSanur abrite de nombreuses résidences de vacances de personnalités étrangères. La vie nocturne de Sanur n’a rien à voir avec celle de Kuta. Vous ne retrouverez pas l’effervescence qui caractérise la partie Ouest de l’île : c’est une station plus familiale et plus tranquille. Sur un plan culturel, la ville abrite un des principaux musées de l’île : le musée Le Mayeur, du nom du peintre impressionniste ayant séjourné dans cette bâtisse du temps où Sanur n’était qu’un petit village de pêcheur. A proximité de Sanur se trouve le port de Benoa d’où partent de nombreux bateaux de croisières et de plaisance. Sur Sanur, les villas sont peu nombreuses même si une tendance de développement s’est amorcée depuis ces dernières années. Quelques propriétés en front de mer ont vu le jour récemment, plus particulièrement à la sortie de Sanur en direction de Candidasa. Pour rejoindre l’Ouest de l’île, il faut compter entre vingt et trente minutes de route. Les plages sont moins agitées que celles de la côte ouest car elles sont protégées par un récif. A marée haute, elles sont propices à la baignade et à de nombreux sports nautiques (ski nautique, planche à voile, …). 

Danseuse Balinaise

Sanur, c'est une longue plage et un village de pécheur qui s'étire sur plus de quatre kilomètres, calme a l'oppose de la frénésie de Kuta, le paradis des surfeurs qui jouxte l'aéroport. Mais Sanur, c'est aussi deux rues principales pleines de boutiques, de ressorts et de cafés pour les occidentaux plutôt argentes, beaucoup de retraites et de couples en lunes de miel. On peut privilégier des endroits comme le marche de nuit et le super marche Hardy's (ne riez pas, ce super marche est climatisé, bien achalandé, avec un petit restaurant et une cafeteria très bon marche et délicieux, au rez-de-chaussée, et un spectacle de théâtre balinais gratuit, tous les après-midi, au troisième étage, inconnu du public car nous étions tous les deux seuls dans la salle avec des employées en pause et quelques enfants). On peut facilement s'offrir une fleur de tiare tombée d'un des nombreux arbres bordant la plage -il est vrai qu'elle est très belle et qu'elle sent très bon... ou encore s'offrir un décrassage des pieds dans un bain de petits poissons appelés Garrarufa qui nettoient les peaux (ca c'est moins romantique, mais c'est une expérience inoubliable).

 

Bédugul
Au centre de l'île de Bali, à une cinquantaine de kilomètres de Denpasar, la petite cité de Bédugul s'étend non loin du lac Batran.
Là, sur de petites îles, se dressent deux temples des plus photogéniques avec leurs toits superposés. Pas moins de onze toits pour celui de la déesse des eaux, le Ulun Danu, et, lui faisant pendant, celui de la déesse du riz , à trois toits seulement. Les nuages vont et viennent à cette altitude, faisant jouer la lumière sur les herbes et les nénuphars du lac. Dommage que le coin soit devenu trop touristique.

Après l’extase spirituelle des temples, suit l’extase des sens au marché de Bédugul. Saveurs, couleurs, chaleur et clameur : le choc est inoubliable.


Padang Padang

Enlacé par les rochers, nichée au creux de falaises enchanteresses, Padang-Padang compte parmi les spots les plus splendides de Bukit, loin du tourisme de masse qui grouille à seulement quelques kilomètres. Coté surf, surtout conseillé aux pros, car les vagues sont vraiment assez remarquables. Pareil, pour les baigneurs, attention à ne pas vous faire emporter par le courant !



La plage de Padang-Padang

 

Lovina Beach

La petite station balnéaire est très populaire pour son spot d'observation des dauphins





1 commentaire:

Karel a dit…

J'ai adoré cet article. Non seulement, parce que ça m’aide à connaitre un peu mieux Bali, que je souhaite bientôt visiter, mais aussi parce que les photos sont tout simplement belles et apportent une touche exotique. Par exemple, les rizières à Ubud sont magnifiques, de même pour le marché et le palais.